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L’Église Saint-Polycarpe

Smyrne capucine

Symbole de la Latinité de Smyrne

L’histoire de l’église Saint-Polycarpe est intimement liée à l’installation des Jésuites et des Capucins en cette terre d’Orient, et plus précisément sur les rives égéennes de l’Asie Mineure.

Afin d’écrire l’histoire capucine de Smyrne, l’auteur est venu à plusieurs reprises consulter les archives de la province de France.

Rinaldo Marmara est l’historien officiel du Vicariat Apostolique d’Istanbul, porte-parole et attaché culturel de la Conférence Épiscopale des évêques catholiques de Turquie. Spécialiste des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la République de Turquie, il poursuit ses recherches dans les Archives Secrètes du Vatican.

Les Capucins de Smyrne

Les Capucins arrivent à Smyrne en 1628. On découvre dans l’ouvrage comment Jean Dupuy, vice-consul de France à Smyrne, fait bâtir une chapelle jouxtant sa maison, et demande au Roi de France, Louis XIII, d’y envoyer quelques-uns des Capucins qui servaient d’aumôniers à Constantinople.

Mais le vice-consul ne s’arrête pas là : les Français de Smyrne n’ayant pas de chapelle, il prie le Roi de France d’acquérir sa propriété pour la mettre à disposition des Capucins, et d’en faire leur couvent et la chapelle consulaire.

Le 13 août 1636, le capucin Joseph de Paris, supérieur des Missions de son Ordre, accepte solennellement la donation faite par Louis XIII.

Entre conflits d’autorité et de juridiction, tremblements de terre, incendies et reconstructions, le récit comporte également la description détaillée -avec une importante iconographie en couleurs- des peintures murales de Saint-Polycarpe, œuvre de Raymond Péré, jeune architecte français établi à Smyrne à la fin du XIXe siècle.

Photo  : Après l’incendie, le clocher de Saint Polycarpe et le Père Théotime parmi les ruines (datée 1928, Archives des Capucins, Paris)

BFC, février 2020