Une soirée intéressante, où nous avons appris beaucoup de choses sur cette période de la 2° moitié du XIX° siècle qui a réuni les chrétiens soucieux de résoudre la grave question ouvrière et de la paupérisation du grand nombre due à l’industrialisation... Cette soirée nous a fait pénétrer dans ce dynamisme de ce qu’on a appelé le catholicisme social de cette fin du XIX° siècle. Ces milieux de catholiques sociaux ont été très actifs dans différents pays d’Europe.
Ils ont beaucoup favorisé l’écriture par le Pape Léon XIII de la fameuse Encyclique Rerum Novarum (1891), surnommée la 1ère Encyclique sociale de l’Eglise qui est à l’origine de ce qui a été appelé "la doctrine sociale de l’Eglise".
La famille franciscaine a été fortement présente et active au sein de ce mouvement du catholicisme social dont le but était d’obtenir une plus grande justice sociale et donc un plus grand respect de la dignité des personnes. Y ont été très actifs des religieux du 1er Ordre, bien sûr, mais aussi des laïcs faisant partie du Tiers-Ordre. Léon Harmel en est une des figures emblématiques, lui qui disait au soir de sa vie : "le Tiers-Ordre a eu une influence bienfaisante sur moi !".
Le frère Dominique Lebon nous a fait, ainsi, mieux découvrir le père Ludovic de Besse (1831-1910),
frère capucin, qui s’est occupé des questions économiques et qui a été l’un des acteurs éminents de ce dynamisme social. Sensible à la situation difficile des artisans et commerçants, il crée à Angers la Banque des travailleurs chrétiens, considérée comme la première banque populaire en France. Il se fait le propagandiste du microcrédit et de la finance solidaire.
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